Monsieur,
Je ne parviens vraiment pas vous appeler Monsieur le Président,tant j'ai
l'intime conviction que vous avez conquis la magistrature suprême,par la
voie de la duperie et du mensonge.Pire encore,vous avez placé le peuple
au coeur d'un réglement de compte personnel avec votre prédecesseur,
occultant ainsi les vrais enjeux d'une nation en perdition.Pour notre malheur
à tous,nous en payons dès à présent,les inacceptables conséquences.Car
enfin Monsieur,qu'en est-il de ce vrai changement dont vous avez rempli
l'esprit et le coeur de vos concitoyens,déjà très désorientés à ce moment, par
les premirs effets dévastateurs,d une crise planètaire inédite.
Chaque jour qui s'égréne au calendrier de notre république,nous apporte
hélas un démenti cinglant de votre incapicité à tenir vos fumeuses promesses,
excepté celles qui n'ont réjoui que les illusionnistes et les losers de notre
société en plein éclatement.Par manque de courage,vous ne touchez pas à
un seul cheveu de cette administration française obèse et obsolète,qui se
nourrit goulûment de ces nouveaux impôts et taxes que vous ne cessez de
faire pleuvoir depuis votre couronnement.
Aujourd'hui et contre toute attente,vous méprisez délibérément la classe
moyenne de cette nation,qui n'a cessé de contribuer à sa richesse,à son
économie et à sa épanouissement.C'est à elle que vous vous en prenez pour
tenter de colmater les brèches de plus en plus béantes de vos incalculables
dépenses et endettements.C'est encore à elle,que vous destinez vos folles
envies de nouvelles charges,pour palier à vos inconséquences.C'est enfin
et toujours à elle que vous songez,pour alimenter les caisses sans fond,
d'un Etat rejetant obstinément et par folie toute réforme structurelle.
Entre 70 et 100 milliards,c'est la rançon annuelle que vous exigez des citoyens
de ce pays,pour protéger à la fois vos légions d'électeurs,ainsi que tous les
planqués de ce désormais semblant de république.
Totalement enfermé dans votre idéologie,et otage d'un système auquel vous
n'osez ou ne voulez toucher,vous êtes sourd à ces ondes de révolte qui peu
à peu se distillent dans les fondations de la maison france.
Tout vacille,tout chancelle :économie, enseignement, justice,santé,fondements
sociaux,sécurité des citoyens...et que faites-vous ? Rien,sinon nous mentir et
surtout,nous prendre pour des marionnettes que vous pensez manipuler
encore longtemps par l'illusion et vos agitations grotesques et éphémères.
Et bien non Monsieur,à force de ne rien entendre,ne rien admettre,ne rien faire
pour nous éviter le pire,vous allez fusionner des éléments que vous deviendrez
incapables de contrôler.Peu importe en vérité l'époque ou nous sommes,car ce
qui est essentiel pour la cohésion d'une société,c'est son âme.Or,vous êtes
tout simplement entrain de détruire l'âme et la cohésion de la nation française.
Vous ne faites qu'achever ce que d'autres avant vous avaient déjà entrepris.
La France ne vous appartient pas Monsieur Hollande,pas plus d'ailleurs à celles
et à ceux qui en convoitent ses attraits et ses trèsors.Non Monsieur,cette France
appartient aux Françaises et aux Français qui la respecte et qui en sont dignes.
Demain sans doute,notre sol tremblera sous les pas des millions de spectres
sans avenir et sans nom que vous aurez créé, et qui déambuleront devant vos
fenêtres pour crier leur désespoir et leur révolte.Alors,sera venu pour vous et
ceux de vos castes de charlatans et de démagogues,le moment de grande
vérité,ainsi que celui de rendre de vrais comptes à la nation.
Pour vous envier Monsieur,il faut être comme vous et tous ceux de votre sérail,
c'est à dire sans foi ni loi,et surtout sans charisme ni état d'âme.Ma pensée et
ma plume sont à cet opposé,car la véritable passion de mon esprit est la France.